Le Mardi 20 mars 2007 à 18 h la Médiatèque Emile Zola (Entrée libre)
Sur l’invitation de notre association ACBK, en collaboration avec la librairie Sauramps Giselle Halimi (Yellis ou’mazigh) la Berbère était à Montpellier le 20 Mars 2007 mediatèque Emile Zola. Connue pour ses positions dans de grands procès, son combat pour les femmes, la defense des prisonniers Algériens et connue comme écrivain. Présentation de son dernier livre « la Kahina » devant un parterre de plus de 100 personnes Giselle a été à la hauteur de sa réputation de femme de tête toujours défendant les femmes, prenant des positions courageuses. Une heure de bonheur pour les participants à cette intervention, où la vie de la Kahina, mythique guerrière berbère, a été relatée dans les moindres détails, jusqu'à la couleur de la robe qu’elle portait à l’époque. Un excellent travail historique, un livre qui devrait être le livre de chevet de tout un chacun.
Avocate au barreau de Paris, fondatrice et coprésidente de l'association « Choisir / La Cause des femmes », Gisèle Halimi est l'auteur de nombreux ouvrages : La Cause des femmes, Quel président pour les femmes ? (en collaboration avec François Mitterrand), Le Lait de l'oranger et La Nouvelle Cause des femmes. Entre 2001 et 2004, elle a publié Fritna, Avocate irrespectueuse et L'Etrange monsieur K, chez Plon.
« Mon grand-père paternel me racontait souvent, par bribes, l'épopée de la Kahina. Cette femme qui chevauchait à la tête de ses armées, les cheveux couleur de miel lui coulant jusqu'aux reins. Vêtue d'une tunique rouge - enfant, je l'imaginais ainsi -, d'une grande beauté, disent les historiens. [...] Devineresse, cette pasionaria berbère tint en échec, pendant cinq années, les troupes de l'Arabe Hassan. »
Ces quelques lignes sont extraites du Lait de l'oranger écrit en 1988, et qui continue mon récit autobiographique initié avec La Cause des femmes.
J'ai voulu clore ce cycle par la Kahina. Dans son contexte historique, je l'ai fait vivre, aimer, guerroyer, mourir. Comme mon père Edouard-le magnifique, l'aurait peut-être imaginée. La Kahina était-elle son ancêtre ? Peut-être. L'ai-je aimée en la faisant revivre ? Oui. Passionnément.